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Triposoleil

26 juillet 2007

Niamey, comme un grand village...

comme promis, je vous met quelques photos de niamey...
ça donne envie d'y faire du tourisme, non?

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et en bonus, voici une photo de mon frère olivier et d'Ams, qui ont donné naissance à un tout nouveau membre de la famille, le petit théo, qui d'ici une quinzaine d'années risque d'en faire pleurer plus d'une...
 Th_o_et_famille

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25 juillet 2007

Passage par la case "hôpital"…

Tout d’abord, je suis vraiment désolé de ne pas avoir tenu ce blog à jour, mais il y a des choses qu’il n’est pas nécessaire de raconter, surtout quand l’on veut que l’histoire soit belle…

Après un mois passé en France entre l’hosto (belles infirmières, mais bouffe dégueulasse), le quartier (c’est pas les fous… ;) et "Poivre d’âne" (somptueuse villa gracieusement prêtée par "gramy" et "grampy" de zen), me revoici enfin à Niamey pour finir mon stage et accessoirement faire un peu de tourisme (ou l’inverse, je sais pas trop en fait…)

Cela parait invraisemblable mais j’ai vraiment eu l’impression de retourner un peu chez moi en revenant à Niamey, et j’ai vite retrouvé mes marques… -Fofo! Mate gaham? bani semey walay...-

Et, quelle ne fût pas ma surprise de trouver une ville rafraîchie par la pluie, désormais bien installée…mais je vous rassure tout de suite, il fait toujours quelques

40°C

à l’ombre, mais seulement un jour sur deux…on y respire enfin et les nuits sont douces et –ô grand luxe- il fait même un peu frais quelques soirs…Brrrrrrr…

En tout cas, c’est assez agréable de voir la ville changer à vue d’œil, à grand renfort de pluies ou autres averses, permettant à la végétation d’enfin s’exprimer…et les gens sont toujours aussi sympathiques avec leur fameux "On est ensemble!" qui fait chaud au cœur…

Aucun doute, je suis bien en Afrique : les gens sourient, "marchent droit", et moi, je suis "annassara"…

 

Bon, je reviens vite avec de nouvelles aventures…pour patienter je vous met quelques photos de Niamey, histoire que vous visualisiez un peu la vie ici…

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vous me croirez ou pas mais le fait est que j'ai mis environ 1/2 heure pour faire apparaitre cette seule photo...et comme il fait 'tain de chaud et que je pète la dalle, je reviens demain, armé de patience et d'une bouteille d'eau fraiche, pour le reste des photos...promis! (sauf si la connexion déconne toujours autant...j'ai pas que ça à foutre non plus! ;)

 

 

 

 

 

18 mai 2007

Quelques jours en brousse...

Pendant une bonne dizaine de jours, je suis parti en brousse, à Tabalak, au fin-fond-du-fin-fond de la campagne nigérienne, et j’ai eu l’occasion de découvrir la vie rurale, la vraie, celle menée par quelques 80% de la population. Une bonne expérience, pour sûr, où j’ai pu entrevoir la vie à la "rude", ou quand la vie quotidienne s’apparente à de la survie.

Ici, pas de plan sur la comète, tu vis au jour le jour, en totale dépendance de conditions climatiques pas assez capricieuses, avec un soleil omniprésent et une pluie malheureusement trop discrète…
Faut s’imaginer : il pleut seulement 3 mois/an, et pendant ce court laps de temps, les villageois essayent tant bien que mal de remplir leur "grenier" afin de vivre une année entière, et ce jusqu’à la prochaine "saison des pluies"…en espérant qu’elle soit bien au rendez-vous ...

L’agriculture et l’élevage sont donc les seuls moyens de subsistance pour la grande majorité de la population, et l’artisanat est en quelques sortes le seul moyen de revenu, censé répondre à tous les imprévus ou autres impératifs (maladie, scolarisation, mariages…), mais encore faut-il qu’il y ait des clients pour écouler les productions artisanales locales, destinées à remplir les caisses trop souvent vides…

Au départ, j’étais censé observer l’élaboration d’un périmètre irrigué destiné aux populations, afin que celles-ci puissent cultiver à peu près toute l’année à grand renfort de barrages et de forages. Mais ce séjour en brousse s’est vite assimilé à des "vacances", pour la simple et bonne raison que les véhicules de chantier étaient à sec de carburant depuis un bon mois, et que la reprise du chantier dépendait du retour du directeur général, parti en voyage en France, et dont la seule signature suffisait à débloquer des fonds et la situation.

C’est donc en "touriste" que j’ai vécu ces quelques jours en brousse, où le quotidien se résume essentiellement à manger, boire (du thé), et à chercher de l’eau au puit pour se laver et se rafraîchir par la même. Bien entendu, la vie y est rythmée par les 5 prières quotidiennes, puisque chaque village, aussi petit soit-il, possède sa mosquée, qui est d’ailleurs bien souvent la seule construction "en dure" des environs…aussi, je me dois de rendre hommage à l’Imam de Tabalak, avec qui chaque appel à la prière était un véritable plaisir puisque ses envolées lyriques n’ont vraiment rien à envier à celles du chanteur de "Dub Incorporation"…dommage que l’Imam de niamey n’ait pas le quart de la moitié de son talent…

Bref, autant dire que le "stress alimentaire" est certainement le seul stress qui existe en Afrique, tant la vie s’y écoule comme un long fleuve tranquille…trop tranquille parfois…

Heureusement, donc, que l’accueil des gens n’est pas que légendaire, et il suffit de se promener un peu pour trouver quelqu’un avec qui "fakore" (palabrer, quoi), histoire de tuer le temps, mais la communication n’est pas forcément évidente puisque la plupart parlent haoussa/peul/tamaljek et baragouinent un peu de français alors que je ne parle que français et baragouine un (tout petit) peu de djerma (!!) … en tout cas, c’est surtout avec les jeunes, voire les enfants, que tu peux le plus tchatcher car certains ont le privilège d’aller à l’école quand même. Et grande fût ma chance de tomber sur un instructeur touareg, qui m’a gentiment donné des cours de haoussa et de tamaljek, et ce, sans compter les heures ni les tasses de thé.   Bon, j’y pige toujours que dalle, mais il n’empêche que ça reste sympa d’entrevoir un peu une langue étrangère (trois, en l’occurrence), surtout quand t’es plongé dans le contexte…

Aussi je vous laisse méditer sur le dicton suivant, traduit respectivement en langue haoussa et en tamaljek: « igamayan adigriw » et « may néma yana samou »…en français « qui cherche trouve »…
...vous auriez pu trouver tout seul, en cherchant …

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2 mai 2007

message à caractère personnel...

spéciale dédicace à tintamarre le lascar, martinux mux, martinien dit "le bouferolle" ou le "retourneur de cerveau" j'en passe et des meilleurs...que l'on appelle aussi "le  zen" à l'occasion, ce qui s'avère paradoxal à souhait...

bon, il me faudrait trop de temps pour énumerer les différents surnoms ou titres qu'il a brillamment acquis au gré de ses nombreuses aventures et qui l'ont accompagné durant tant d'années à trainer ses savates dans les rues de lyon ou autres traboules obscures, alors j'en viens directement au fait: big up à el rubio le "cowboy qui n'aimait pas le fromage" (toi même tu sais) en prevision d'un certain 4 mai où, loin de tout moyen de communication, je ne pourrai remplir mon devoir, à savoir souhaiter un putain de bon anniv' à un pote de 20 ans...

alors prend soin de toi mon fils ;)
et comme je sais que t'affectionne particulièrement ce genre de soirée dont "vous êtes le héros" , je ne peux que te souhaiter de fêter ça dignement: met toi minable, quoi!

en tout cas sache que "t'es une star pour les gens qui t'aiment"... ;)

lâche pas l'affaire et "Remember the King"

28 avril 2007

Après la pluie vient le beau temps...

Le fait est assez remarquable pour que j'en fasse l'objet principal de ce message...tenez vous bien!
Cela fait maintenant un bon mois que je suis là, à subir chaleur, secheresse et poussières, et chaque jour j'entends parler de pluie "imminente", la fameuse "pluie des mangues", celle que tout le monde espère pour nous rafraichir un peu tout ça...et bien figurez vous que, à défaut d'être tombée (trop facile!), celle-ci semble vraiment sur le point d'arriver...j'en veux pour preuve 3 gouttes d'eau reçues hier soir, quelques nuages et une nuit entière rythmée par un vent frais salvateur... et aujourd'hui, miracle climatique, le mercure n'annonce que 30°C! je vous promet qu'ici, en ce mois d'avril -mois reputé le plus chaud- ces 30°C font office de véritables "bol d'air frais" et -attention fait marquant et de première importance!- pour la première fois il m'a fallu sortir un t-shirt manche longue...
Vu de france, où l'on ressort des tiroirs le plan "canicule" à chaque fois que le thermomètre s'excite un peu, ceci peut paraître pour le moins curieux, mais croyez moi qu'ici, à 30°C au compteur, on respire enfin!
Et j'imagine même pas le jour où cette sacrée pluie va enfin tomber...il paraît qu'à cette occasion, tout le monde sort dans la rue, les gens courent partout (enfin, surtout les enfants), c'est la fête, et alors, ce jour là, il n'est même pas question d'aller à l'école ou au boulot...faut pas déconner!

juste pour la petite histoire, l'année dernière, en côte d'ivoire, il y a eu un congrès très important (sur je-sais-plus quel sujet mais on s'en fout) réunissant des représentants de chaque gouvernement d'Afrique de l'Ouest, à savoir des ghanéens, des sénégalais, des béninois...et le premier jour de conférence, la délégation nigérienne faisait figure de grand absente...la raison? elle est simple. ce jour là il pleuvait sur Abidjan, tout simplement...et les nigériens, tout à fait sincères, arrivèrent le lendemain, la bouche en coeur et avec comme seule explication, tout à fait valable à leurs yeux: "ben, il pleuvait hier, alors on est resté à l'hôtel..."
(autant vous dire qu'ils ont vite été rappelé à l'ordre, car en côte d'ivoire, un peu comme en france, il peut pleuvoir plusieurs fois par semaine...alors imaginez...)

Sinon, la semaine prochaine, il y a fortement moyen que je parte en brousse quelques temps pour mon stage, je ne connais pas trop encore le but réel de ma mission mais en gros, je vais visiter quelques chantiers de construction de barrages et de forages, voir un peu ce qui se fait en matières d'aménagements hydrauliques...ça me fera voir un peu de pays et découvrir les rudes conditions de la population rurale... alors il se peut que je ne donne pas de nouvelles d'ici quelques temps, mais bon, vu le rythme de mes messages, il est possible que la différence ne se fasse pas sentir...
en tout cas, ce départ en brousse n'est pas pour me déplaire, imaginez: se retrouver dans un coin perdu en rase campagne nigérienne, sans moyen de communication, sans médias, sans nouvelles du monde extérieur, pendant que se joue, à quelques milliers de kilomètres de là, le tragique destin politique de la france...des fois, il vaut mieux ne pas savoir, et il y a des circonstances où l'ignorance est une chance...en tout cas, je suis vraiment pas pressé de connaître l'issue de ce second tour, et c'est non sans un brin de cynisme que je reconnais attendre avec bien plus d'impatience les matches retour de la "champions ligue"...

PS: BIG UP à l'OL pour ce sixième titre historique...vive la suprématie du lyon! et merde à tous les jaloux, les aigris (parisiens, marseillais, stephanois...vous vous reconnaitrez)

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18 avril 2007

Pâques au bord du fleuve...

Pour le jour de pâques, j’ai eu le plaisir d’être convié au « pique-nique » annuel de la petite communauté chrétienne de niamey. Je m’explique. Loin d’être assidu à ce genre de célébrations mais ayant toutefois une petite expérience en la matière, j’ai eu l’immense surprise de découvrir qu’ici, ces fêtes sont a mille lieues de ce qui se fait chez nous (chants mornes, prêtres ternes, ambiances moroses…).

Heureusement, tout cela est bien différent ici.

Après avoir sagement patienté une trentaine de minutes, le temps de l’inévitable discours/débat sur le thème de la foi (fête chrétienne oblige!), les choses ont commencées à devenir intéressantes. C’est ce qu’ils appellent les « réjouissances »… - elles portent bien leur nom -

Arrivé les mains dans les poches, et introduit par un « crevard » qui s’en fout pas mal de la religion mais qui avait flairé le bon plan (on s’entend bien ts les 2 ;), nous fûmes invités, à notre plus grande surprise, à la table « officielle », peuplée de prêtres, pasteurs ou autres étudiants en théologie… quel gueuleton ! on a même bu du vin (français ! du merlot, siouplait) et on s’est rassasié à l’ombre des manguiers, sans même avoir a répondre de notre éventuelle « foi »…je peux vous dire qu’avec une telle tablée, ce fut un miracle d’arriver à éviter le sujet…mais c’était sans compter sur le fait qu’ici, quant on mange, on mange !

A peine le temps de digérer et quelques personnes s’improvisèrent musiciens, chanteurs, puis danseurs…aussitôt rejoint par ceux qui faisaient office de « vrais » musiciens, armés de cuivres et de percus. Il faut voir ça !

Dommage que les photos ne puisent pas retranscrire cette ambiance festive, bien loin de nos traditionnelles fêtes religieuses, et ça donnerait presque envie d’y croire a leur truc, mais faut pas déconner !

2 heures de danses plus tard, rebelote. Tout un tas de plats, de boissons, sortant de nulle part, finirent dans nos assiettes qui n’en demandaient pas tant... Et obligé de faire honneur !

Puis, ce fut la place à une deuxième partie de danse, toute aussi joyeuse que la première…tout ça suivi d’une petite session "trempette" dans le fleuve, ponctuée par une brève ballade en pirogue, et l’on fût appelé pour le fameux "méchoui"…

« juste pour le goût » qu’ils disaient en rigolant ! ;) N’empêche qu'au bout du compte, on s’est tapé pas loin de trois festins  en l’espace d’une après-midi…éprouvant, mais plutôt marrant quand on pense que le matin même, en allant au fleuve, on savait pas ce qu’on allait bien pouvoir manger…

Et j’entend encore le prêtre qui disaient au début : « que tout ceux qui sont venus sans même un grain de riz, avec la foi de pouvoir manger, soient les bienvenus » (véridique !)

Je me dois juste de préciser qu’ils étaient nettement moins avenants et généreux avec la multitude de "petits mendiants" présents à chaque rassemblement…mais c’est sûr que c’est chaud à gérer et c’est impossible d’aider tout le monde (c’est ça le plus dur ici...)

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ça y'est, le cap du premier mois est passé! même pas malade! -j'touche du bois-

PS: hommage à feu "sean paul" (dernière photo), l'ex-chienne de la maison, battue à mort à coup de pelles...elle nous laisse derrière elle un bon souvenir et pas moins de 8 chiots!

PS: plus que 3 pts avant un 6ème titre...décidemment, c'est un peu plus tôt chaque année...

8 avril 2007

Du désert à la fraicheur du niger...

dernièrement, j'ai eu le grand plaisir de faire une petite virée en scooter aux alentours de niamey...après avoir longé le fleuve sur quelques km et profité du peu de fraicheur qui s'en dégageait, le décor à fait place à un paysage on ne peut plus aride, plein de dunes de sable et de roches brûlantes... on se serait cru en plein coeur du désert! et là, la fameuse expression "l'eau, c'est la vie" (si chère à tintamarre, grand buveur d'eau et mangeur de pain!) prend alors tout son sens...assoiffés, il nous a fallu à tout prix atteindre un village pour se réapprovisionner de ce si fameux breuvage...c'était sympa de voir comment les gens étaient heureux, par le simple fait de nous offrir à boire, car cela devait se voir sur nos visages d' "annassara" qu'on crevait la soif...en tout cas, l'atmosphère de la campagne est beaucoup moins oppressante qu'en ville et l'accueil y était très chaleureux...

puis, après quelques 2 semaines de sécheresse, d'aridité, de pots d'échappements et de poussières, on m'a fait découvrir un petit havre de paix et de fraicheur au bord du fleuve niger...le décor : "plage" de sable, verdure et jardins où tu peux te reposer à l'ombre des manguiers, entre 2 bains...fraicheur assurée! et dans ce pays, c'est pas du luxe! autant dire que je risque fort d'adopter cet endroit, qui constitue le seul moyen -hormis la piscine, infestée d'expats et de chlore- d'échapper à l'étouffante chaleur de ce cher soleil ...

bon, il faut pas non plus que ça ressemble trop à des vacances, car à la base, je suis venu ici faire un stage, motivé pour y être utile et efficace, mais je dois dire que pour le moment, le rythme de travail nigérien et la "passivité" de certains (surtout dans les bureaux!) ont eu raison de moi...et de vous dire qu'ici, au travail, le mot d'ordre est "pas trop vite au début, doucement à la fin"...aussi, je me dois de vous faire part de mes horaires de "travail" qui, je pense, vont en dégouter plus d'un (enfin, seulement les paresseux bien sûr...)

le matin: 8h30/9h00 - 13h00
l'après-midi: l'après-midi? il fait trop chaud pour travailler... ;)

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PS: spéciale dédicace à Mr Vlan' (bon anniv' mon pote!) -dslé pour le retard- (...question d'espace-temps...) et à sa "mother" pour son assiduité dans ce blog (comme tu dis, c'est la chaleur qui freine ma plume...)

29 mars 2007

Excursion à Balayara...

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Voici quelques clichés tout frais (notez la température, au passage...) de quelques paysages que l'on peut voir en "brousse"...l'équivalent de la campagne, mais ici, chaque brin d'herbe est signe de vie ;)

et souvent l'expression "y a pas un chat" est de circonstance...jusqu'à voir débarquer, sorti de nulle part, une silhouette humaine qui te dit qu'il doit y avoir, en fait, un village pas très loin...

Ces photos ont été prises sur la route de Balayara, haut lieu du commerce, village reputé pour son marché du dimanche - on y vend de tout: du chameau aux fameux "gris-gris", en passant par divers HK/marlboro... c'est assez hallucinant de voir un marché d'une telle ampleur et où l'on y trouve vraiment tout. Certains semblent venir de "l'autre bout du monde" pour y faire provisions de denrées rares par chez eux, et l'ambiance y est beaucoup moins oppressantes qu'en ville...

Distant de seulement quelques 90 kilomètres de niamey, ce village n'en semble pas moins être à une éternité, surtout quand tu passes le voyage calé dans un "taxi-brousse", sous 45°C bien frappés, à 14 personnes (avec le chauffeur)...dans une nevada "break"!!! faut le voir pour le croire mais je conseille ce trip à personne...

prochainement, il y aura peut-être éventuellement moyen de moyenner une possibilité d'excursion (il faut jamais trop tirer de plans sur la comète ici) pour aller voir des girafes vivant... en liberté, normal!

en attendant, demain, c'est jour férié ici (je prends!) et je compte bien essayer d'aller me baquer dans le fleuve en évitant les hippos...quant à vous, ne sortez pas sans blousons il parait qu'il caille sec encore... ;)

23 mars 2007

"Annasara! Annasara!"

je me permets de vous conter une petite histoire (toute ressemblance avec une personne existant ou ayant existé serait simple coincidence) :

"c'est l'histoire d'une personne, pâle de peau -au début du moins! après il passe par toutes les nuances de rouges, coup de soleil oblige- qui sillonnait les rues de niamey, au beau milieu d'autres personnes, de couleurs sombres. Il existait une telle diversité de couleurs entre ces personnes de couleurs sombres -venant des campagnes du Sud du pays, du désert, des montanes arides ou encore des plaines "humides" de l'est- que notre personnage, pâle de peau, pensait n'être qu'une nuance de plus dans cette population aux couleurs si diverses. Pourtant, aux détours de chaque rue, sur chaque place et en tout lieux, les personnes de couleurs sombres se retournaient sur son passage, et disaient à son égard : "Annassara! Annasara!" et semblaient attendre quelquechose de lui...Et d'apprendre que cette appellation signifiait "Nazaréen! Nazaréen!", ce qui correspond au nom attribué aux Européens par les Haoussas, personnes de couleurs sombres, qu'ils assimilaient à l'origine à des Juifs, habitués aux nombreuses caravanes venues depuis des siècles commercer en pays haoussa.

La conclusion de cette vieille histoire sans queue-ni-tête, est qu'il est, après reflexion, assez amusant quoique déplaisant, de se faire traiter de juif à chaque coin de rue, et ce sans arrière pensée."

bon, la connexion est pourrie et j'ai trop galéré (entre les différents arrêts de connexion) pour rédiger cette histoire qui, au finale, est bidon, je vous le concède.

23 mars 2007

...suite... ;)

(j'ai cru que j'allais vous perdre, internet avait un problème!)

...vous me croyez maintenant, si je vous dis que c'est galère d'écrire sur ce blog, non? la preuve est faites! mais promis, je vais essayer de trouver un nouveau cyber avec une meilleure connexion!

en tout cas, c'est cool de vous lire. j'ai bien rigolé...

t'as vu quiktom, même si vous ne vous connaissez pas, nicole et toi, elle a tout de suite vu que t'étais un mec génial, et comme on a toujours dis avec le zen "t'es LE mec bien du quartier" -fier d'être ton pote-

et fier d'être lyonnais (par la même)! vu que les commentaires semblent souvent tourner autour du ballon rond...et comme le ballon rond, c'est à lyon que ça se passe! ...et un peu à rome, oups ;) (oubliez ce que je viens de dire, mais avec la distance, j'ai un peu deconnecté...mais longue vie à l'OL et vive le PSG en D2!)

Bon, cela dit, un grand merci à nico', kwentine et quiktom de donner un côté international à ce blog. pour les autres "Cocoricoooooo!"

...en parlant de coq, ça fait flipper sarko(!!!) - ségo(!!) - bayrou(?!)  c'est pas que je veuille donner un caractère politique à ce blog, mais là, la situation est critique...je vois mal un de ces 3 là président, et c'est pourtant ce qui pourrait se passer de mieux pour nous tous...car c'est encore la seule façon d'éviter Le Pen!

cela dit, il faut relativiser, car la situation est bien moins dramatique qu'en afrique! et c'est d'ailleurs la raison pour laquelle (en plus d'une connexion défaillante et hasardeuse) je n'ai pas encore mis de photos sur ce blog.

Sincèrement, je perçois un peu plus chaque jour ce que signifie "2ème pays le plus pauvre du monde" (=situation du Niger) et je veux surtout pas dramatiser, loin de là, mais ce serait indécent et irrespectueux de photographier les rues "dégueulasses" de niamey... pour vous faire une idée, je vous enverrais, une photo du "Ministère de la Défense" et vous comprendrez l'état de délabrement du pays...(et je dis ça avec le plus grand respect, mais il y a des réalités que l'on ne peut pas nier, et j'ai les yeux grands ouverts...)

juste à titre d'exemples, sachez que plus de la moitié des députés de ce pays sont...illettrés! analphabètes, quoi! merde! et ils se sont fait aimer de la population (rurale à 80%) en distribuant des sacs de riz de villages en villages...et à côté de ça, les diplômés de ce pays, ne pouvant pas lutter financièrement, se retrouvaient bien desoeuvrés lorsqu'il passaient dans ces mêmes villages, exposaient leur programme et se voyaient répondre par la population locale (elle aussi illettré, pour la majorité) : "oui, d'accord, mais qu'est ce qu'on mange, nous?"

alors mieux vaut attendre de meilleures occasions pour vous montrer les beautés de ce pays...en sillonnant les campagnes et ces paysages arides ou autres animaux magnifiques...

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